Common Frontiers in solidarity with Quebec students

May 4, 2012

Common Frontiers in solidarity with Quebec students

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Common Frontiers, en solidarité avec les étudiant- es du Québec

Common Frontiers exprime sa solidarité avec les manifestants étudiants du Québec qui ont pris les rues depuis près de quatre mois consécutifs maintenant. La goutte qui a fait déborder le vase est survenu après que la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, a interdit la participation de la Coalition large de l'Association pour une solidarité étudiante syndicale (CLASSE) à des pourparlers.

Les étudiant- es du Québec sont descendus dans les rues pour protester contre le plan du premier ministre Jean Charest d'augmenter les frais de scolarité de 75 % au cours des cinq prochaines années. Bien que la hausse des frais de scolarité proposée a été le catalyseur de la contestation, les revendications des étudiant-es vont au-delà de la hausse des frais de scolarité pour inclure des préoccupations sociales plus sur l'inégalité, de l'environnement et les services publics au Québec. Cela a résonné avec un grand nombre dans le reste du Canada qui se sentent de la même manière.

Common Frontiers partage les préoccupations de nombreuses organisations de la société civile, y compris Amnistie internationale, qui a exprimé son inquiétude sur l'utilisation de la force excessive par la police contre des manifestants étudiants au Québec. Le bras canadien d'Amnistie internationale - droits humains a demandé au gouvernement trouver une solution pacifique au conflit étudiant et de cesser de recourir à des moyens portant potentiellement atteinte à la liberté d’expression et au droit de manifester pacifiquement.

La majorité des manifestants sont pacifiques et participent à des actes légitimes de désobéissance civile mais leurs droits fondamentaux sont violés. Nous interpellons le gouvernement provincial et la police de garantir le droit à la protestation pacifique, y compris la liberté de réunion et que la liberté d'expression et d'association soient respectés.

Nous condamnons toutes les tactiques de coopératives de détention arbitraires et la police agissant en tant que "agents provocateurs" incitant à la violence dans la foule des étudiants, afin de délégitimer les manifestations étudiantes. La police a utilisé des agents provocateurs dans le passé pour de telles activités, y compris au sommet du Partenariat pour la Sécurité et Prospérité nord-américaine à Montebello au Québec en 2007.

Common Frontiers, en solidarité avec les étudiant- es du Québec
Common Frontiers exprime sa solidarité avec les manifestants étudiants du Québec qui sont dans les rues depuis maintenant près de quatre mois consécutifs. La goutte qui a fait déborder le vase est survenue après que la Ministre de l'éducation, Line Beauchamp, a exclu de la participation à des pourparlers la Coalition large de l'association pour une solidarité étudiante syndicale (CLASSE).

Les étudiant- es du Québec sont descendus dans les rues pour protester contre les intentions du premier ministre Jean Charest d'augmenter les frais de scolarité de 75 % au cours des cinq prochaines années. Bien que la hausse des frais de scolarité proposée a été le déclencheur de la contestation, les revendications des étudiant-es ont depuis dépassé la simple question de la hausse des frais de scolarité.

Aujourd’hui, cette contestation s’étend à d’autres secteurs de la société, préoccupés par des questions sociales, comme l'inégalité, l'environnement et les services publics au Québec. Cela a eu une forte résonnance dans le reste du Canada, qui partage le même sentiment d’indignation.

Common Frontiers partage les préoccupations de nombreuses organisations de la société civile, y compris Amnistie internationale, qui a exprimé son inquiétude concernant l'utilisation de la force excessive de la police contre des manifestants étudiants au Québec. Le bras canadien d'Amnistie internationale - droits humains a demandé au gouvernement de trouver une solution pacifique au conflit étudiant et de cesser de recourir à des moyens portant potentiellement atteinte à la liberté d’expression et au droit de manifester pacifiquement.

La majorité des manifestants sont pacifiques et participent à des actes légitimes de désobéissance civile, mais leurs droits fondamentaux sont violés. Nous demandons au gouvernement provincial, ainsi qu’à la police, de garantir le droit à la protestation pacifique, y compris la liberté de réunion. Nous exigeons que la liberté d'expression et d'association soient respectées.

Nous condamnons toutes les tactiques de détentions arbitraires, ainsi que les interventions des agents de police agissant comme "agents provocateurs", car en s’infiltrant dans la foule des étudiants, ils incitent à la violence pour ensuite délégitimer les manifestations étudiantes.

Rappelons-nous que la police a déjà utilisé des agents provocateurs dans le passé pour de telles activités, y compris au Sommet du partenariat pour la sécurité et la prospérité nord-américaine à Montebello au Québec en 2007.

 

Common Frontiers in solidarity with Quebec students

Common Frontiers expresses its solidarity with Quebec student protestors that have taken to the streets for close to four consecutive months now.   The breakdown came after Education Minister Line Beauchamp barred members of the Coalition de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) from participating in talks.

Quebec students took to the streets in protest to Premier Jean Charest’s plan to increase tuition by 75 percent over the next five years. Although the proposed tuition hike was the catalyst for the protest, student demands go beyond tuition hikes to include broader societal concerns over inequality, the environment and public services in Quebec. This has resonated with many in the rest of Canada who feel the same way.

Common Frontiers shares the concerns of many civil society organizations, including Amnesty International who has expressed concern over the use of excessive force by police against student protestors in Quebec.  The Canadian branch of Amnesty human-rights has asked the government to call for a toning down of police measures that, it said, are unduly aggressive and might potentially smother students' right to free expression.

The majority of protestors are peaceful and partaking in legitimate acts of civil disobedience yet their basic rights are being violated. We call on the police and provincial Government to ensure the right to peaceful protest, including freedom of assembly, expression, and association are respected.

We condemn any tactics of arbitrary detention and police operatives acting as “agent provocateurs” to incite violence in the student crowd in order to delegitimize student protests. Police have used agent provocateurs in the past for such activities including at the North American leaders’ summit in Montebello Quebec in 2007.

For more information see http://www.commonfrontiers.ca/